Etudiante, j’avais choisi d’effectuer un stage chez Linklaters pour la qualité des équipes et des dossiers. Plusieurs autres éléments ont guidé mon choix d’y rester en collaboration, au sein du département financements de projets. D’abord, l’accompagnement dont j’ai bénéficié pendant la période charnière du stage, particulièrement l’investissement de mon équipe pour me former et m’impliquer pleinement sur les transactions ; j’ai apprécié l’autonomie progressive que l’on m’a accordée, me laissant gérer seule certains aspects des dossiers. Ayant auparavant réalisé plusieurs stages à l’étranger (Belgique, Vietnam), c’est également le caractère international du cabinet et des dossiers qui m’a plu : nous travaillons souvent avec nos confrères étrangers, que l’on peut même rencontrer au détour d’une retreat ou d’une des nombreuses formations qui nous sont proposées. Ce sont cependant les opportunités offertes aux jeunes collaborateurs qui m’ont définitivement convaincue de poursuivre l’aventure. 

De même que l’entrée dans la vie active peut être délicate, le passage du statut de stagiaire à celui de collaborateur n’est pas toujours évident. Linklaters se démarque d’autres cabinets en offrant la possibilité à ses nouveaux collaborateurs d’effectuer un seat, détachement de six mois au sein d’un département de son choix, autre que celui auquel le jeune avocat se destine. Cette période est l’occasion d’acquérir de nouvelles compétences, de travailler avec d’autres équipes, tout en étant accompagné de près car on exerce une pratique que l’on connait moins bien. L’expérience est bénéfique à tous points de vue : elle permet de s’ouvrir l’esprit, de mieux comprendre le quotidien de chacun et d’avoir, de retour dans son équipe d’origine, une vision plus transversale des transactions et de la vie du cabinet. J’ai pour ma part commencé ma collaboration par un seat au sein du département financements structurés, où j’ai été solidement encadrée, ce qui a rendu la transition du stage à la collaboration plus douce. 

N’ayant moi-même pas suivi un parcours de droit classique (5 ans à Sciences Po, puis un LL.M en guise de césure de l’EFB), un conseil que je donnerais à tous les étudiants qui souhaitent devenir avocat est de s’intéresser à tout. Il ne faut pas hésiter à multiplier les expériences - même au-delà du juridique -, qu’elles soient professionnelles ou personnelles. Un cabinet tel que Linklaters recherche cette curiosité intellectuelle et valorise la diversité. C’est d’ailleurs cette diversité qui y rend l’atmosphère de travail dynamique et agréable, au sein de chaque équipe et dans le cabinet en général, tant entre avocats qu’avec les business teams

 

“Un cabinet tel que Linklaters recherche cette curiosité intellectuelle et valorise la diversité”.